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À la défense des droits de la personne

Projet

Pourquoi une adaptation canadienne de Speak Truth to Power?

Lorsque nous avons découvert l’outil pédagogique américain Speak Truth to Power, nous avons été impressionnés par sa qualité et son approche novatrice de l’éducation sur les droits de la personne. Nous tous, partenaires du projet, avons vu le lien à faire avec nos propres valeurs et mandats. Nous avons aussi été frappés par le rayonnement international de Speak Truth to Power, qui a fait l’objet de nombreuses traductions et adaptations de par le monde.

En tant que Canadiens et Canadiennes, et par notre travail, nous connaissions un certain nombre de Canadiennes et de Canadiens courageux et très inspirants, voués à la défense des droits de la personne ici au Canada et à l’étranger, et qui nous paraissaient dignes de figurer sur la liste des défenseuses et défenseurs mondiaux de Speak Truth to Power. Inspirés par l’ouverture du Musée canadien pour les droits de la personne en 2014, nous avons conclu un partenariat avec le centre Robert F. Kennedy Human Rights dans le but de produire une version canadienne de Speak Truth to Power qui ferait connaitre la contribution canadienne, à partir d’angles divers, à l’évolution des droits de la personne. Partenaires dans cette aventure, nous partagions le désir de proposer à la société canadienne et en particulier aux élèves de nos écoles des Canadiens et Canadiennes modèles qui arrivent à influencer le cours des choses dans le monde. Pendant deux ans, nous nous sommes livrés à un exercice axé entièrement sur la collaboration et le consensus pour concevoir cet outil pédagogique dont l’élaboration a reposé sur des relations de confiance et le respect de la contribution et de l’expertise de chaque partenaire.

Durant cet exercice, nous avons trouvé particulièrement difficile de nous limiter à seulement 12 défenseurs et défenseuses. Nous voulions assurer la représentation des cinq régions et de la grande diversité socioculturelle du Canada. Nous voulions aussi que les élèves constatent que les défenseurs et défenseuses des droits de la personne peuvent être jeunes ou moins jeunes, venir de tous les horizons et exercer différentes professions. Certains sont très connus, d’autres moins. Notre liste des Canadiennes et Canadiens défenseurs des droits de la personne n’est donc pas exhaustive, mais nous espérons bien, avec le temps, en ajouter d’autres, ainsi que des plans de leçon, en plus de mettre à jour ce que nous avons déjà. Nous espérons que notre première sélection sera un bon point de départ pour susciter des discussions et même des actions positives dans les écoles et les collectivités ainsi qu’à l’échelle nationale.

Soucieux de continuellement enrichir Parler vrai au pouvoir Canada, nous vous invitons à nous communiquer vos commentaires et vos observations. Nous nous permettons de vous rappeler que, dans cette démarche, nous gardons toujours à l’esprit que cet outil s’adresse d’abord et avant tout à nos écoles, celles d’aujourd’hui et de demain.

Les partenaires de Parler vrai au pouvoir Canada : À la défense des droits de la personne sont les suivants :

Parler vrai au pouvoir

L’outil Parler vrai au pouvoir Canada comprendra des plans de leçon sur 11 défenseuses et défenseurs canadiens actifs sur la scène nationale et une autre à l’international.

Nous encourageons les enseignants et enseignantes à aller lire les 51 profils de défenseurs et défenseuses du monde (en anglais seulement) présentés par Speak Truth to Power, pour savoir ce qui se fait pour les droits de la personne dans d’autres pays.

Pour demander au centre Robert F. Kennedy Human Rights si vous pouvez adapter cet outil pédagogique à vos fins, veuillez communiquer avec [email protected].

Le programme international Speak Truth to Power du centre Robert F. Kennedy Human Rights propose un outil pédagogique pluridimensionnel qui puise dans les expériences de personnes courageuses vouées à la défense des droits de la personne. Son objet est d'informer les élèves et de les amener à poser des gestes positifs. Les questions couvertes vont des crimes contre l’humanité à la défense des droits des enfants en passant par l’autodétermination des Autochtones et la participation citoyenne.

Tous les jours, de par le monde, des personnes affirment avec courage leurs convictions à l’encontre de ceux et celles qui, du haut de leur pouvoir, violent leurs droits ou les droits des autres. Elles parlent vrai aux hommes et femmes de pouvoir pour protéger les moins puissants et, bien souvent, elles le font au péril de leur réputation, de leur moyen de subsistance ou même de leur vie.

Speak Truth to Power a débuté sous la forme d’un livre écrit par Kerry Kennedy et intitulé Speak Truth To Power, Human Rights Defenders Who are Changing Our World (2000). Traduit en sept langues et vendu dans de multiples pays, dont la Suède, l’Afrique du Sud et le Japon, le livre original met en valeur les photos du photographe Eddie Adams, qui a reçu le prix Pulitzer. Une exposition a été montée à partir de ces photos et présentée dans quatre continents. Ariel Dorfman a adapté le livre pour en faire une pièce de théâtre, Speak Truth to Power: Voices from Beyond the Dark, qui a été jouée dans le monde entier par certains des acteurs et actrices les plus talentueux.

Pendant l’été 2015, une adaptation canadienne de Speak Truth to Power sera mise à la disposition des élèves du monde sur Internet. Dans sa version française, elle portera le nom de Parler vrai au pouvoir Canada : À la défense des droits de la personne. Elle s’accompagnera de plans de leçon, dont certains en langues autochtones (cri, mohawk et inuktitut). Cet outil pédagogique sera aussi accessible pour la première fois à partir d’un appareil mobile.

Résultat d’un projet de partenariat avec Robert F. Kennedy Human Rights, sous la direction de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants en collaboration avec le Musée canadien pour les droits de la personne, l’Assemblée des Premières Nations et l’Inuit Tapiriit Kanatami, l’outil canadien s’intéresse principalement aux Canadiennes et Canadiens dont l’action pour les droits de la personne a des retentissements au Canada et ailleurs dans le monde.

Notre objectif commun est de faciliter la tâche de faire découvrir les droits de la personne aux élèves et de les amener à se voir eux-mêmes comme des défenseurs et défenseuses des droits de la personne afin qu’ils se prononcent dans les dossiers importants à l’échelle de leur communauté. Nous encourageons tous les membres du personnel enseignant du Canada à transmettre à leurs élèves le commentaire de Malala qui est persuadée que chacun et chacune d’entre nous détient le pouvoir de changer le monde.

Messages des partenaires

Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants

Nous vivons dans un monde magnifique, dynamique, interdépendant et, parfois, troublé. Bien des personnes, mues par la compassion et la bienveillance, travaillent sans relâche pour faire respecter les droits de la personne et assurer une bonne qualité de vie à tout le monde. L’atteinte de cet objectif passe notamment par la sensibilisation de la population aux droits de la personne et à l’importance de l’empathie, de la pensée critique et de l’action murement réfléchie à l’appui des membres de la communauté qui ont besoin d’aide. L’outil pédagogique Parler vrai au pouvoir Canada : À la défense des droits de la personne est conçu pour appuyer l’éducation civique. Grâce au travail des enseignantes et enseignants qui l’utiliseront, il permettra aux élèves d’explorer la question de l’exercice des droits, du niveau local au niveau mondial, et de s’identifier comme défenseurs ou défenseuses des droits de la personne dans leurs propres communautés.

La Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants est fière d’offrir au personnel enseignant cet outil évolutif élaboré en collaboration avec quatre autres organisations. Il reflète l’ampleur et la richesse de leur contribution et de leur expertise. Nous espérons que les efforts que nous avons déployés ensemble pour mener à bien ce projet sur les droits de la personne constituent un bon exemple de ce que la collaboration permet de réaliser. Nous vous souhaitons un voyage inspirant dans l’univers des droits de la personne.

La présidente de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants,
Dianne Woloschuk

Musée canadien pour les droits de la personne

Nous savons que les enseignantes et enseignants canadiens sont résolument en faveur de l’enseignement des droits de la personne. Aussi veulent-ils des ressources éducatives fiables, bilingues et adaptées au contexte canadien. Même si les droits de la personne sont pleinement intégrés dans les programmes de la maternelle à la 12e année, les membres du personnel enseignant ont toujours des défis à relever dans la classe. Cet outil a pour but de les aider. Le Musée canadien pour les droits de la personne, qui a pour mandat d’encourager la réflexion et le dialogue sur les droits de la personne, est heureux d’avoir participé à l’élaboration de l’outil Parler vrai au pouvoir Canada : À la défense des droits de la personne. La nature collaborative du projet assurera la qualité et l’exactitude de cet outil pédagogique. C’est ce genre de partenariat qui nous aide à former la prochaine génération de défenseuses et défenseurs des droits de la personne au Canada.

Gail Stephens
Présidente-directrice générale par intérim
Musée canadien pour les droits de la personne

Assemblée des Premières Nations

Les peuples autochtones du Canada ont protégé ces façons d’être, uniques et importantes, qui sont les nôtres, par exemple nos cultures, nos langues, nos économies traditionnelles, nos cérémonies et nos systèmes de gouvernance. Ce faisant, ils ont également défendu nos terres, la flore, la faune et toutes les merveilles de la création. C’est à cela que, durant des siècles, les peuples autochtones ont consacré leur vie, à l’échelle locale, nationale et internationale.

Au cours des 30 dernières années, les peuples autochtones du Canada ont dirigé la formulation, l’adoption et la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Aujourd’hui, l’Assemblée des Premières Nations (APN) s’assure que son application est au cœur des efforts que nous continuons de déployer.

Je suis très fier du partenariat que l’APN a noué avec la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE), l’Inuit Tapiriit Kanatami, le centre Robert F. Kennedy Human Rights et le Musée canadien pour les droits de la personne dans le cadre du projet Parler vrai au pouvoir.

Notre rôle de défenseurs ou défenseuses des droits des Autochtones sera facilité dans la mesure où les jeunes générations de Canadiennes et Canadiens apprennent la vérité sur le passé et développent, ce faisant, une empathie, un sens de la justice et un esprit critique qui renforcent leur capacité d’agir. Je remercie la FCE de nous avoir invités à participer à cet important projet.

Perry Bellegarde, chef national
Assemblée des Premières Nations

Inuit Tapiriit Kanatami

La transition qui a fait passer les Inuits du Canada d’une économie de subsistance réglée au rythme des saisons et des migrations animales à des communautés sédentarisées s’est accompagnée d’une structuration de l’éducation qui a complètement dénié aux parents inuits tout rôle dans l’éducation de leurs enfants. Cette aliénation a eu un profond retentissement sur la relation que les parents et les élèves inuits entretiennent avec les éducateurs et éducatrices, ainsi qu’avec le système d’éducation en général. Or, on n’insistera jamais assez sur l’importance de cette relation sur laquelle repose en définitive le succès d’une personne et la contribution collective à l’évolution de la société par l’éducation. Depuis les excuses présentées par le premier ministre en 2008, l’Inuit Tapiriit Kanatami, par l’intermédiaire de son Centre national de scolarisation des Inuits Amaujaq, multiplie les efforts qu’il mène avec ses partenaires régionaux inuits et les représentants et représentantes des gouvernements territoriaux, provinciaux et fédéral, pour aider les parents inuits à reprendre la place qui leur revient en tant que premiers éducateurs de leurs enfants et à intégrer dans le système d’éducation moderne des pédagogies et des méthodes inuites de transfert des connaissances aux générations suivantes.

Dans son travail, l’Inuit Tapiriit Kanatami et le Comité national sur l’éducation des Inuits a fait paraitre en 2011 Les Premiers Canadiens, Les Canadiens en Premiers : Stratégie nationale sur la scolarisation des Inuits. L’élaboration et la diffusion de cette stratégie nationale a lancé le débat sur ce que peuvent faire les parents, les dirigeants et dirigeantes communautaires, le personnel enseignant et les directions d’école pour améliorer la réussite scolaire des élèves. J’estime que le partenariat conclu entre l’Inuit Tapiriit Kanatami et la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants pour élaborer le plan de leçon de Parler vrai au pouvoir, qui met en valeur la Stratégie nationale sur la scolarisation des Inuits et la figure de proue Mary Simon, nous permet de faire un pas de plus vers la réalisation des objectifs de la Stratégie.

Nous remercions la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants de nous avoir invités à participer à ce projet novateur. Nous avons beaucoup apprécié la chance que nous avons eue de participer à cet important partenariat.

Le président de l’Inuit Tapiriit Kanatami
et du Comité national sur l’éducation des Inuits,
Terry Audla

Robert F. Kennedy Human Rights

Robert Kennedy a déjà qualifié l’éducation de « clé de la dignité humaine », la clé d’un monde plus juste et pacifique.

Le programme Speak Truth To Power, au Canada comme dans le reste du monde, mobilise les élèves à l’aide des histoires de héros et héroïnes des droits de la personne. Il encourage la curiosité, favorise la pensée indépendante et disciplinée, et apprend aux membres de la prochaine génération à corriger les torts dans leurs classes, leurs communautés, leurs pays et ailleurs. Dans la lutte pour les droits de la personne, rien n’est plus puissant que l’éducation.

Dans sa version canadienne, appelée Parler vrai au pouvoir Canada, ce programme changera la vie des Canadiennes et Canadiens en animant les salles de classe, en améliorant les communautés et en mobilisant tant les enseignantes et enseignants créatifs que les élèves curieux. Il encourage la vigueur intellectuelle, la quête du savoir et la volonté de changer les choses. Par-dessus tout, il crée une nouvelle génération d’élèves qui sont non seulement conscients de l’existence de violations des droits de la personne, mais également prêts à faire quelque chose pour y mettre fin.

John Heffernan
Robert F. Kennedy Human Rights

Directeur général
Speak Truth To Power

Remerciements

L’élaboration et la production d’un outil pédagogique tel que Parler vrai au pouvoir Canada : À la défense des droits de la personne nécessitent la participation de nombreuses personnes. Nous souhaitons remercier les personnes suivantes qui ont donné, avec passion, leur temps, leur énergie et leur savoir pour assurer le succès de cette entreprise. Les listes sont en ordre alphabétique. (L’astérisque désigne les membres du Groupe de travail de Parler vrai au pouvoir Canada.)

Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants

  • Brigitte Bergeron
  • Ronald Boudreau
  • Alex Davidson
  • Fulvie Désir
  • Greg Edwards
  • Francine Filion
  • Calvin Fraser, Ph. D.*
  • Bernie Froese-Germain
  • Cassandra Hallett*
  • Nathalie Hardy
  • Patrick Jean
  • Ivan Kao
  • Sandra Lane
  • Marie-Hélène Larrue
  • Athina Lavoie
  • Denise Léger
  • Bob McGahey
  • Salwa Maadarani
  • Alain Monette
  • Paul Taillefer
  • Pauline Théoret*
  • Marie-Caroline Uhel
  • Dianne Woloschuk
  • Ian Wright
  • Comité consultatif de l’éducation autochtone de la FCE
  • Comité consultatif de la diversité et des droits de la personne de la FCE
  • Comité consultatif de la condition féminine de la FCE

Musée canadien pour les droits de la personne

  • Lindsay Affleck
  • Karine Beaudette
  • June Creelman*
  • Jodi Giesbrecht
  • Emily Grafton
  • Jim Hounslow
  • Paula Kelly
  • Mireille Lamontagne*
  • Isabelle Masson
  • Linda Mlodzinski
  • Julia Peristerakis
  • Armando Perla
  • Sharon Reilley

Assemblée des Premières Nations

  • Donnie Garrow*
  • LuAnn Hill*
  • Wayne Moonias
  • Jon Thompson*
  • Erin Tompkins

Inuit Tapiriit Kanatami

Amaujaq National Centre for Inuit Education

  • Peter Geikie*
  • Heather Ochalski*
  • Sarah Aloupa

Robert F. Kennedy Human Rights

Programme Speak Truth to Power

  • Jenny Girardi
  • John Heffernan*
  • Karen Robinson*

Autres

  • Marie Fraser*
  • Kate Hawkins
  • Scott McClinton
  • Gemma Pinchin
  • Paulette Rozon
  • Philippa Wolff*