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À la défense des droits de la personne
La communauté des défenseuses et défenseurs
Wilton Littlechild

Wilton Littlechild Vérité et réconciliation

ANNÉES 5 à 12  /  DURÉE SUGGÉRÉE = Six classes de 60 minutes

Harsha Walia

Fondatrice de la section vancouvéroise de l’organisme No One Is Illegal, Harsha Walia est une militante pour la justice sociale originaire de l’Asie du Sud qui axe son action sur la solidarité avec les populations migrantes et autochtones, ainsi que sur l’élimination de la violence fondée sur le sexe, en particulier dans le quartier Downtown Eastside de Vancouver. No One Is Illegal fournit un appui direct aux communautés réfugiées et autochtones, et sensibilise la population aux défis que doivent relever ces deux groupes. Harsha Walia elle-même s’inspire de la bataille que son grand-père a menée contre l’Empire britannique des Indes avant leur partition. Son livre, Démanteler les frontières contre l’impérialisme et le colonialisme, publié en anglais en 2013 (2015 pour la version française), est à la fois un outil de sensibilisation aux déplacements massifs et un guide pour créer des mouvements.

Marchons avec nos sœurs

Marchons avec nos sœurs est une installation artistique collaborative qui rend hommage aux plus de 1 100 femmes autochtones assassinées ou portées disparues depuis les 30 dernières années. Ce projet utilise des empeignes (dessus de mocassins) pour représenter chacune de ces femmes. Chaque mocassin inachevé symbolise une vie inachevée. En 2012, l’artiste métisse Christi Belcourt a lancé un appel aux dons sur Facebook dans l’espoir de recueillir des empeignes spécialement confectionnées pour ce projet. Un peu plus d’un an plus tard, elle en avait reçu 1 600 paires, soit plus du double de son objectif initial de 600. L’installation, qui se déplace en Amérique du Nord, a pour but non seulement de nous rappeler les disparues et de soutenir les familles, mais également de sensibiliser la population au mystère qui entoure un grand nombre des disparitions de femmes.

Idle No More

Lancé à l’occasion d’un séminaire par Nina Wilson, Sheelah Mclean, Sylvia McAdam et Jessica Gordon, de la Saskatchewan, à la fin de 2012, le mouvement Idle No More est un mouvement populaire national qui vise à renforcer la souveraineté autochtone en faisant pression de manière pacifique sur le gouvernement canadien pour que celui-ci protège les droits issus des traités et l’environnement. Le mouvement a attiré l’attention de tout le pays lors de sa première journée d’action, le 10 décembre 2012, à l’occasion de laquelle il a exhorté le gouvernement fédéral à protéger les terres et les droits des Autochtones, et à abandonner le projet d’oléoduc Northern Gateway. Grâce à la couverture médiatique et aux médias sociaux, le mouvement Idle No More s’est répandu dans tout le Canada et continue de susciter la discussion sur les droits autochtones.

Le chef Darcy Bear

Le chef Darcy Bear a été élu chef de la Première Nation de Whitecap Dakota pour la première fois en 1991. Alors âgé de 23 ans, il entrait en fonction dans un conseil de bande aux prises avec un déficit. Darcy Bear a toujours concentré ses efforts sur le développement et l’autodétermination des Autochtones. Pendant plus de 20 ans, il a travaillé au redressement de l’économie et à l’amélioration de la qualité de vie dans sa communauté. Au nombre de ses réalisations les plus remarquables figurent la baisse du taux de chômage, qui est passé de 70 à 4,1 %, la mise en place d’un code foncier autonome et une plus grande transparence dans les dépenses de la bande. Sous la direction de Darcy Bear, la bande exploite maintenant un terrain de golf, ce qui donne à la communauté plus d’emplois qu’elle a de membres. Le chef Bear est déterminé à renforcer les économies des Premières Nations de l’intérieur en tant que partie intégrante de l’économie canadienne générale.

Stephen Kakfwi

Membre de la nation dénée, Stephen Kakfwi est un militant, un musicien, un ancien politicien et un survivant des pensionnats indiens. Connu pour son approche directe, il a aidé les peuples autochtones des Territoires du Nord-Ouest à renforcer leur capacité à jouer un rôle dans les dossiers politiques, en particulier ceux du pipeline de la vallée du Mackenzie et de l’établissement du territoire du Nunavut. Stephen Kakfwi a été président de la nation dénée et premier ministre des Territoires du Nord-Ouest. Il s’emploie à équilibrer, d’une part, la préservation de la culture, de la langue, de la tradition et de l’environnement autochtones, et, d’autre part, l’entière participation des Autochtones à la vie politique et économique générale. Il a reçu le Prix national d’excellence décerné aux Autochtones (fonction publique) en 1997.