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À la défense des droits de la personne
Biographie
Mary Simon

Mary Simon Identité culturelle et éducation

ANNÉES 7 à 12  /  DURÉE SUGGÉRÉE = Cinq classes de 60 minutes

Mary Simon est une défenseuse des droits et de la culture des Inuits au Canada. Elle a défendu les intérêts des Inuits auprès du gouvernement canadien et des Nations Unies, et ses revendications ont mené, entre autres, à l’inclusion du peuple inuit dans la Constitution en 1982.

Née à Kangiqsualujjuaq, au Nunavik (Québec), Mary a déménagé avec sa famille à Kuujjuaq, où elle a fréquenté un externat fédéral. Commerçant de fourrures pour la Compagnie de la Baie d’Hudson, son père était Anglais, et sa mère était Inuite. Après sa 6e année, Mary a fait l’école à la maison avec son père comme professeur.

Dans les années 1970, Mary Simon a travaillé au Service du Nord de Radio-Canada. Cherchant l’occasion d’exprimer ses vues personnelles et politiques plus ouvertement, elle a quitté cet emploi pour travailler à l’Association des Inuits du Nouveau-Québec, qui défend les droits et les intérêts des Inuits au Nunavik. Après la signature de l’accord sur les revendications territoriales de 1975, l’Association a été rebaptisée la Société Makivik. Devenue présidente de la Société Makivik, Mary Simon a contribué à la mise en œuvre de la Convention de la Baie James et du Nord québécois.

Elle a également travaillé pour le Conseil circumpolaire inuit et le Conseil de l’Arctique, et a été ambassadrice du Canada aux Affaires circumpolaires et au Danemark.

À compter de 2006, Mary Simon a exercé deux mandats comme présidente de l’Inuit Tapiriit Kanatami (ITK), groupe qui se voue à l’avancement des droits des Inuits, où elle a réclamé qu’on porte une plus grande attention aux problèmes de santé et d’éducation des jeunes du Nord. Elle a été présidente de l’Arctic Children and Youth Foundation et, jusqu’en 2014, présidente du Comité national sur l’éducation des Inuits.

Mary Simon a reçu de nombreuses distinctions, parmi lesquelles : l’Ordre du Canada, la Médaille du Gouverneur général pour la nordicité, l’Ordre national du Québec, le Gold Order du Groenland, le Prix national d’excellence décerné aux Autochtones, la Médaille d’or de la Société géographique royale du Canada et la médaille Symons. Elle a été intronisée au Temple de la renommée du Forum international des femmes. Elle est membre de l’Institut arctique de l’Amérique du Nord et de la Société géographique royale du Canada.